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Tout n'est pas sur "Dieu" facebook. Il y a aussi des images et des articles qui se lisent sur des pages web ! C'est vrai que le public est moins vaste, mais il est certainement plus qualitatif... Attention je ne dénigre pas la qualité d'expression des internautes sur les réseaux sociaux, mais ici elle est le plus souvent muette. D'admiration ou de stupéfaction, à vous de choisir ?

Date Titre de l'article [cliquable]
01 juillet 2023 💬 Discours Festival photo de Moncoutant 2023
02 juillet 2022 💬 Discours Festival photo de Moncoutant 2022
04 septembre 2021 💬 Discours Festival photo de Moncoutant 2021
09 septembre 2020 💬 Rencontre avec REZA
02 novembre 2018 💬 Rencontres musicales
20 janvier 2018 💬 Happy Apes O'Clock year
15 décembre 2017 💬 Droit des photographes
18 novembre 2017 💬 Au bord de l'eau

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#20230701

FESTIVAL PHOTO DE MONCOUTANT 2023 : Discours officiel

01 juillet 2023 | De nouveau aux manettes cette année pour le discours officiel du vernissage en cette première journée de festival et pour son inauguration. Le soleil était présent par intermittence et surtout le public encore très nombreux cette année. Je retranscris ici encore mon discours.

Bonjour à tous et bienvenus à Moncoutant pour cette rencontre photographique.
Tout d’abord, avant de commencer, je voudrais saluer la présence des élus ;

Monsieur Philippe MOUILLER, Sénateur des Deux-Sèvres
Monsieur Michel BECOT, Sénateur honoraire des Deux-Sèvres
Monsieur Philippe CHAUVEAU, Conseiller Départemental en charge de la culture
Madame Estelle GERBAUD, Conseillère Départementale
Monsieur Roland MOREAU, maire de Moncoutant-sur-Sèvre
    ainsi que Mesdames et Messieurs les Maires délégués
Et Madame Emmanuelle HERBRETEAU, Présidente des affaires culturelles de Moncoutant-sur-Sèvre

Oups... Yann me signale dans mon oreillette que j’ai oublié de remercier une huile essentielle… Il s’agit de Mr Smith, acteur américain ! Je remercie donc « Huile » Smith également.


Pour ceux qui n’ont pas pu suivre la visite commentée, je vous présente également les photographes présents :
Notre invité d’honneur RÉHAHN | Precious Heritage
Check My Dream | Chasseur de rêves
Gilles CRAMPES | Himalayas
Marie-Pierre DIETERLÉ | Dans le secret des Chefferies
Dr SPEED | 1crust
Steve FANOUILLET | La macro du jardin
Mélusine FARILLE | (Des)illusions
Léo FONTANEL | Lignes et lumière : une exploration de l’architecture fine art
Kévin MEYNIER | L’éveil des cimes
Pauline PETIT | Le Portrait graphique
et Romain THIERY | Requiem pour pianos

Nous déplorons une seule absence excusée : Charline PALOMARÈS qui expose sa série "Âmes sauvages"
Le Collectif Jeunes Espoirs dans sa version 2023 est représenté par Chloé MAINARD, Florian CARO, Florian THABAULT et Morgane LE BEC.
Je ne peux pas citer tous les élèves de la classe de 4ème du Collège Jacques Prévert et leurs encadrants, mais simplement signaler cette initiative particulière qui vient se greffer pour la deuxième année à notre festival, afin de l’enrichir et le compléter.
Bien entendu, je ne vais pas oublier de citer les bénévoles de notre petite entreprise associative, qui ont tous un rôle important, chacun à leur niveau de compétence afin de proposer ce bel événement estival dans nos rues de Moncoutant :
Un grand merci donc à Claude, Dominique, Estèle, Emmanuelle, François, Hugues, Jacques, Liliane, Martin, Pascal et nos deux Pascale, Régis, Sabine, Sylvette, et Thierry.
Je me permets également de souligner encore une fois le retour positif sur la grande qualité apporté par le Studio Ludo, à qui nous devons toutes les impressions numériques des grands formats du festival.
Enfin, je ne vais pas m’attarder non plus sur ma présence à ce micro, mais nous sommes trois à co-présider ce festival depuis 2020 : Laurence qui a fortement sollicité ses cordes vocales jusqu’à tard dans la nuit grâce à Yarol et préfère les ménager ! Et depuis cette année Yann est venu remplacer Thierry, usé par ses nombreux séjours trop près des températures négatives. Yann était donc tout désigné pour vous présenter cette 13ème édition mais une invasion massive de quelques dents de sagesse a eu raison de son élocution. Je ne les remercie pas (pas les dents de sagesse, mais mes deux co-présidents), car vous allez devoir subir ma prose approximative une nouvelle fois cette année.

Une 13ème édition déjà, de ce qui est devenu un incontournable événement de l’été à Moncoutant-sur-Sèvre, mais aussi dans le département et la région et j’ose l’espérer, en France et au-delà de nos frontières ! Pas plus de thématique, ni de titre si ce n’est la beauté des images et la diversité des regards des photographes.
On a souvent cette même question récurrente qui nous est posée : « Comment faites-vous la sélection des artistes pour le festival ? »
C’est avant tout, un choix collectif et démocratique instauré depuis 2020. Chaque adhérent propose, anonymement à un collecteur, aux plus cinq photographes et la liste complète est diffusée entre-nous pour être soumise à un vote personnel. Chacun va mettre en avant deux photographes dans la liste (exceptés ses propres choix) et une réunion permet de mettre en commun les votes et essayer de répartir par catégories pour conserver cette diversité de thèmes. Il n’y a donc pas d’appel à candidature. Les propositions spontanées par messagerie ou formulaire du site sont incluses dans la liste proposée. Vous l’aurez compris l’œil exercé de nos adhérents au fil des ans est déterminant et surtout exigeant ! Les débats sont parfois animés, mais bienveillants lorsqu’il faut départager certaines séries. J’en profite pour inviter des personnes intéressées à venir partager avec nous un peu de votre temps au sein de notre association. Tous les bénévoles sont bienvenus, puisque nous avons même un président vendéen !
Le choix d’un invité d’honneur fait l’objet de tractations plus longues car il faut pouvoir doser différents critères. Sans parler du choix artistique, la notoriété, la disponibilité et les contraintes pécuniaires font partie de ce travail qui incombe en partie à la présidence, principalement à la diplomatique Laurence. Même si parfois quelques poissons font diversion en avril et perturbent un peu la communication !

Cette année Réhahn succède à Julien Benhamou et ses danseurs avec une série de portraits ethniques, fruit d’un travail de plus de 10 ans sur le terrain. Un témoignage indispensable, ne serait-ce que pour garder des traces du passé, aux futures générations vietnamiennes. La promenade photographique va vous conduire dans les rêves de Check my Dream, des paysages sublimes collectés à travers le monde.
Gilles Crampes nous transporte en Himalaya(s) avec un « s » dans un reportage en immersion avec la population locale et les paysages du Tibet.
Marie-Pierre Dieterlé nous offre également une immersion locale dans son Cameroun natal, un reportage/témoignage basé aussi sur des traditions.
Le Dr Speed nous plonge dans une consultation de son univers imaginaire réaliste fait de paysages imbriqués par montages et un post traitement adapté.
Des macrophotographies montrées en grand format pourraient nous effrayer comme dans le film « la mouche » avec ses yeux à facettes et ses pattes velues, mais Steve Fanouillet nous séduit avec les belles couleurs des petits insectes de son jardin. La photo animalière, mais à une autre échelle est aussi représentée par les images de Charline Palomarès, extraites de ses promenades savoyardes principalement.
Nous poursuivons avec les étonnantes associations photographiques de Mélusine Farille qui partage avec nous sa vision binoculaire, mélange artistique de mondes parfois opposés.
Léo Fontanel associe volontiers le graphisme épuré d’une architecture, avec un savant mélange de lumière et de travail numérique. Tandis que Kévin Meynier nous plonge dans la nature et particulièrement dans l’immensité des montagnes pour parfois nous persuader de vivre une aventure de science-fiction...
Pauline Petit et son approche inversée nous surprend avec ses portraits graphiques réalisés en studio. Le maquillage donnant l’impression de l’utilisation de filtres instagram !
Le photographe et pianiste Romain Thiery dans sa quête de requiem, nous propose le dernier hommage d’un instrument abandonné dans les ruines de ses dernières notes. Un voyage sans fausses notes.
Cette année, les élèves de la classe de 4ème du collège Jacques Prévert de Moncoutant-sur-Sèvre nous font découvrir un travail expérimental réalisé sur des jeux de lumière artificielle.
Enfin, le Collectif Jeunes Espoirs avec Chloé Mainard, Les deux Florian : Caro et Thabault, ainsi que Morgane Le Bec nous montre différentes visions de leur quotidien, de leurs passions.


Pour rebondir sur ce collectif créé en 2020 afin d’être le révélateur de talents de jeunes artiste locaux, je suis particulièrement fier de voir que Lola (collectif 2022) aidée de César (collectif 2020) ont organisé une superbe exposition du 3 au 25 juin : « Emprise de vue », ici même au Château de Genève, sur le thème difficile de l’emprise mentale. Avec en point d’orgue le jour du vernissage, un vibrant témoignage du conteur Yannick Jaulin aux prises avec l’Ordre du Temple Solaire dans les années 90. Ce choix du collectif prend donc toute sa dimension aujourd’hui, en souhaitant à tous ces jeunes que cette petite fenêtre de visibilité leur permette d’aller plus loin dans leur passion photographique.

NJe voudrais aussi mettre en avant le travail de tous ces photographes talentueux que nous recevons chaque année. La passion photo s’exprime bien entendu de plus en plus sur nos réseaux sociaux et avec les outils démocratisés que sont nos téléphones, aidés de logiciels intégrés de plus en plus efficaces. Il ne faut pas opposer ces images, mais au contraire les considérer comme complémentaires et les apprécier à leur juste valeur. La multiplicité de ces images « téléphoniques » pousse inévitablement les photographes vers plus de rigueur, plus de créativité pour régaler nos yeux et assouvir ce qui est avant tout leur passion.

Nous venons d’entrer dans l’ère où l’Intelligence Artificielle ( IA ou AI suivant les langages) commence à s’immiscer dans nos logiciels, la simple description de l’image que vous rêvez, l’ordinateur va la créer, ou être capable de retoucher rapidement une photo existante par exemple. Cette technologie va sans doute révolutionner l’avenir proche ou lointain, mais l’œil de l’artiste photographe qui appuie sur le déclencheur de son boîtier sera bien entendu la première source d’alimentation de ces bases de données nécessaires pour alimenter l’IA.

Avant de laisser la parole à Roland MOREAU, Maire de Moncoutant-sur-Sèvre, je voudrais remercier ceux qui nous soutiennent, malgré des conditions difficiles cette année encore, un grand merci donc :
À la municipalité pour son aide financière, technique et humaine.
À la Région Nouvelle Aquitaine.
Au Département.
Aux mécènes et partenaires locaux.

Je vous remercie et vous propose de profiter encore jusqu’au 1er octobre de la chance que nous avons de pouvoir faire découvrir à nos amis et familles cette exposition gratuite et en plein air !
Merci à tous
Stéphane POUPIN

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FESTIVAL PHOTO MONCOUTANT 2023

#20220702

FESTIVAL PHOTO DE MONCOUTANT 2022 : Discours officiel

02 juillet 2022 | Enfin un retour aux bonnes pratiques et un "véritable" vernissage en cette première journée de festival pour son inauguration. Le soleil était lui aussi présent et surtout un public très nombreux. Je retranscris ici le discours que j'ai eu l'honneur de faire une nouvelle fois à cette occasion en tant que coprésident.

Bonjour à tous et bienvenus à Moncoutant pour cette rencontre photographique.
Tout d’abord, avant de commencer, je voudrais saluer la présence des élus ;

Monsieur Roland MOREAU, maire de Moncoutant-sur-Sèvre ainsi que Mesdames et Messieurs les Maires délégués.
Madame Sylvie RENAUDIN, Conseillère Départementale.
Monsieur Philippe MOUILLER, Sénateur des Deux-Sèvres
Monsieur Jean-Marie FIEVET, Député des Deux-Sèvres
et Madame Catherine LAM TAN HING – LABUSSIERE, Sous-Préfète.

Pour ceux qui n’ont pas pu suivre la visite commentée, je vous présente également les photographes présents :
Notre invité d’honneur Julien BENHAMOU | La Poésie du Mouvement
Aliaume CHAPELLE | Arbres de Belgique entre brumes et nuages
Jérôme CHERRIER | Look up !
Jean-Baptiste LIAUTARD | Roue Libre
Yann PANDARIÈS | Les tout-petits métiers
Et Florient ZWEIN | Afghanistan – Kaboul, l’école pour tous, pas pour toutes

Nous déplorons hélas, l’absence de Genaro BARDY retenu à Boston, Maxime ALIAGA en déplacement en Asie, mais qui sera présent le 23 septembre dès son retour pour nous présenter sa série. Notez dès maintenant cette date dans vos agendas. Laura YEL’PA est en reportage aujourd’hui, et nous fera l’honneur de sa présence demain après-midi.
Canelle GAMMARD, Laurence GEAI et Emmanuel OGER sont absents également pour raisons professionnelles
Le Collectif Jeunes Espoirs dans sa version 2022 est représenté par Linda CLOCHARD, Noa LHOMEDET, Luigui MEMAIN et Enzo SORIA-IRAVEDRA.
Je ne peux pas citer tous les élèves du Collège Jacques Prévert et leurs encadrants, mais simplement signaler cette initiative particulière qui vient se greffer naturellement à notre festival cette année, afin de l’enrichir et le compléter.
Bien entendu, je ne vais pas oublier de citer les bénévoles de notre petite entreprise associative, qui ont tous un rôle important, chacun à leur niveau de compétence afin de proposer ce bel événement estival dans nos rues de Moncoutant :
Un grand merci donc à Claude, Dominique, Emmanuelle, François, Hugues, Jacques, Martin, Ophélie, Pascal et Pascale, Régis, Sabine, Sylvette, Yann et bien entendu notre animateur Romain.
Je me permets également de souligner encore une fois le retour positif sur la grande qualité apporté par le Studio Ludo, à qui nous devons toutes les impressions numériques des grands formats du festival.
Enfin, je ne vais pas m’attarder non plus sur ma présence à ce micro, mais nous sommes trois à co-présider ce festival depuis 2020, Laurence et Thierry ce dernier ayant subitement une extinction de voix fulgurante m’a poussé vers ce micro, sans me laisser d’alternatives… Je ne le remercie pas, car vous allez devoir subir ma prose approximative cette année encore.

Cette version 12 du festival, elle aussi perturbée par un arrière-plan de pandémie, a été longue à se mettre en place. Je vous ferai grâce des difficultés rencontrées, mais au final, seul le résultat compte.
A travers toutes les photos exposées cette année encore, pas de thématique, ni de titre, nous avons opté pour un fil conducteur : la beauté de l’image et l’histoire qu’elle véhicule.
Des histoires drôles, des histoires moins drôles, mais des réflexions, des interrogations, des polémiques et des débats que nous espérons constructifs et sains :
Le choix de Julien Benhamou comme invité d'honneur nous semble une belle alternative pour vous offrir un peu de douceur, de poésie et de liberté. Un contraste volontaire après les durs portraits de l'anglais Lee Jeffries l'an dernier, même si l'on pouvait percevoir aussi de la douceur à travers les regards des sans-abris photographiés. En observant les images de Julien Benhamou, nous sommes emportés avec les corps et les mouvements des danseurs, la chorégraphie figée est paradoxalement animée.

La promenade photographique va vous conduire en forêt indonésienne où Maxime Aliaga joue avec l'orang-outan menacé dans son environnement qui se réduit drastiquement.

Genaro Bardy nous transporte à Tokyo déserté, non pas lors d'un confinement imposé, mais simplement pour le nouvel an.
Aliaume Chapelle nous offre de beaux paysages de la brume belge alors que Jérôme Cherrier propose sa vision de l'architecture moderne.
C'est également dans un univers brumeux des matins en forêts que Canelle Gamard aborde avec nous cette balade.

La réalité plus dure nous interroge sur nos conditions de privilégiés face à la violence des guerres et notamment les derniers jours de la bataille de Mossoul illustrée par les photos du reportage de Laurence Geai.
Nous poursuivons avec les acrobates du vélo si habilement montrés par Jean-Baptiste Liautard pour nous retrouver en Amérique du Sud avec le témoignage d'Emmanuel Oger.
Yann Pendariès explore pour nous avec humour et légèreté l'imaginaire des tout-petits métiers, tandis que Laura Yel'pa nous plonge carrément dans monde aquatique et féérique.
Florient Zwein nous renvoie vers cette actualité un peu oubliée et si chère à REZA, sur la condition des jeunes femmes Afghanes face à l'éducation...

Pour la troisième année depuis sa création, quatre jeunes du Collectif Jeunes Espoirs nous proposent leurs visions du monde, Linda Clochard, Noa Lhomedet, Luigui Memain et Enzo Soria-Iravedra et des élèves de la classe de 4ème du collège Jacques Prévert de Moncoutant-sur-Sèvre nous font découvrir leur travail réalisé, "Main dans la main".

C’est donc sur cet arrière-plan de pandémie et de guerre, qu’il nous fallait imaginer un espace d'évasion tout en conservant un œil sur l'actualité. Un compromis que nous nous sommes efforcés de restituer avec cette douzième version du festival photographique. Pas de thème restrictif, mais plutôt une promenade hétéroclite et contemporaine.

Un dernier mot sur la « photo » qui reste malgré tout le cœur de notre festival : je dis souvent qu’il n’y a pas de « mauvaises » photos, il y a des photos. En photographie, comme en informatique, le terme générique de photographe englobe une palette de différents métiers et matériel. Entre la macro, les paysages et les portraits, les images en studio et les reportages live, mais aussi ce que j’appellerais les créations numériques, chaque photographe travaille son style suivant son goût et ses envies créatives. Certains ont bien entendu plusieurs cordes à leur arc. Mais au final, le résultat fera l’image qui restera dans nos yeux.

Nous avons la chance aujourd’hui de pouvoir vivre avec des images tous les jours et surtout nous pouvons tout capter avec nos petits boîtiers numériques appelés sans doute à tort « téléphones » ! Bien entendu, l’appareil ne fait pas la photo, mais vous comprendrez bien que le support en reste la finalité. Un smartphone pourra largement combler vos amis sur Facebook, mais plus difficilement des impressions grands formats. L’important étant de prendre du plaisir à photographier.

Alors passez du temps devant les détails des photos exposées et imaginez la réflexion, le travail, et la passion qui animent tous ces artistes. Ces photos ne sont pas le fruit d’un hasard, à de rares exceptions, mais bien l’objet d’attentions particulières, d’expérience et de maîtrise. Même celles d’un reportage ou d’un événement laissent transparaître des choix de cadrage, d’angle, qui font souvent la différence entre une belle image et une grande photo. L’œil aguerrit sait où se placer, même si l’image passe rapidement devant lui, mais surtout le photographe sait aussi renoncer parfois !

Avant de laisser la parole à Roland MOREAU, Maire de Moncoutant-sur-Sèvre, je voudrais remercier ceux qui nous soutiennent, malgré des conditions encore difficiles cette année, un grand merci donc :
À la municipalité pour son aide financière, technique et humaine.
À la Région Nouvelle Aquitaine.
Au Département.
Aux nos mécènes et nos partenaires locaux.

Je vous remercie et vous propose de profiter encore jusqu’au 2 octobre de la chance que nous avons de pouvoir faire découvrir à nos amis et familles cette exposition en plein air !
Merci à tous.
Stéphane POUPIN

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FESTIVAL PHOTO MONCOUTANT 2022

#20210904

FESTIVAL PHOTO DE MONCOUTANT 2021 : Discours officiel

04 septembre 2021 | Pour la seconde année consécutive, le covid aura eu raison du vernissage de juin. Cette rencontre avec les photographes est donc son "substitut" et malgré sa date tardive, elle suscite un engouement du public réconfortant. Je retranscris ici le discours que j'ai eu l'honneur de faire à cette occasion en tant que coprésident.

Bonjour à tous et bienvenus à Moncoutant pour cette rencontre photographique.
Tout d’abord, avant de commencer, je voudrais saluer la présence des élus ;

Monsieur Roland MOREAU, maire de Moncoutant-sur-Sèvre ainsi que Mesdames et Messieurs les Maires délégués.
Madame Coralie DESNOUE, Présidente du Conseil Départemental et ses conseillers.
Madame Armelle CASSIN, Conseillère Régionale.
Monsieur Philippe MOUILLER, Sénateur des Deux-Sèvres
et Madame Catherine LAM TAN HING – LABUSSIERE, Sous-Préfète.

Pour ceux qui n’ont pas pu suivre la visite commentée, je vous présente également les photographes présents :
Sophie BELLONI-VITOU | Architectures en scène
Dimitri BOURRIAU | Silence brisé
Emilien BUFFARD | Les orphelins du Poopó : récit d’un lac disparu
Clément COUDEYRE | Un rêve canadien
Monica DALMASSO | Équilibre ou apesanteur
Pauline DANIEL | Épluchez-moi
Grégory POL | Nord et blanc
Et Marta ROSSIGNOL | Amish, un monde décalé

Nous déplorons hélas, l’absence de Lee JEFFRIES, notre invité d’honneur qui n’a pas pu faire le déplacement depuis le Royaume Unis pour les raisons sanitaires que nous connaissons et ce, malgré le choix de décaler en septembre notre « vernissage » comme l’an passé. Le côté positif, pour vous tous, c’est que je n'aurai pas à parler la langue de Shakespeare…
Edouard ELIAS est en reportage, Jonathan LHOIR ainsi que John WILHELM n’ont pu ni l’un ni l’autre se libérer pour ce début septembre.
Victor GUICHARD et Louis LAPAIRE n’ayant pas pu venir non plus aujourd’hui, le Collectif Jeunes Espoirs, version 2021, est tout de même représenté, dans sa version courte, mais féminine avec la présence de Julie BERTAUD et Solène GREAU.
Bien entendu, je ne vais pas oublier de citer les bénévoles de notre petite entreprise associative, qui ont tous un rôle important, chacun à leur niveau de compétence afin de s proposer ce bel événement estival dans nos rues de Moncoutant :
Un grand merci donc à Claude, Dominique, Emmanuelle, Estèle, François, Jacques, Jean-Marc, Martin, Pascal et Pascale, Régis, Sylvette, Yann et bien entendu notre animateur Romain.
Je me permets également de souligner aujourd’hui la présence de Jérôme et sa femme du Studio Ludo, à qui nous devons toutes les impressions numériques de haute qualité des grands formats du festival.
Je ne vais pas m’attarder non plus sur ma présence à ce micro, mais nous sommes trois à co-présider ce festival depuis l’an dernier, et les deux autres présidents Laurence et Thierry, d’un commun accord, m’ont donc poussé vers ce pupitre, sans me laisser d’alternatives… Je ne les remercie pas, car vous allez devoir subir ma prose approximative.

Pour démarrer cette nouvelle dizaine, la version 11 du festival se devait de prendre un virage encore jamais négocié ; nous avons fait le choix d’élargir notre collaboration avec deux photographes en dehors de l’hexagone.
« Un second virage » nous a été imposé par les conditions sanitaires incertaines et nous a fait renoncer à une exposition en galerie.
L’anglais Lee JEFFRIES, contacté, était partant pour l’aventure et après quelques discussions associatives sur la pertinence ou non de montrer ces « gueules », nous avons pu obtenir une majorité de « oui ». Un choix assumé qui n’a pas manqué de susciter une réflexion inattendue sur les réseaux sociaux à propos du visuel de l’affiche.
Après l’anglais, c’est le Suisse John WILHELM et sa série de montages photos exceptionnels réalisés en famille qui a fait lui aussi l’unanimité.
Il a fallu ensuite proposer une diversité de thèmes et de photographes, et là encore, le travail collectif et collaboratif a pleinement joué son rôle.
J’ouvre une parenthèse ici pour préciser notre mode de fonctionnement. Nous avons opté pour un choix démocratique : chaque membre de l’association propose quelques photographes et séries qui sont soumis à un vote de l’ensemble. Il n’y a pas d’appel à candidature. La qualité des images et/ou le sujet traité sont les seuls critères retenus, puis le choix arrêté, les photographes sont contactés.
Avec une douzaine de thèmes retenus, nous avons pu faire nos choix et cette diversité nous a permis également de présenter cette année, pour la première fois, une série culinaire. Une série qui présente habilement ou « déshabillement » nos fruits délaissés pour y faire apparaitre d’autres formes que l’imagination déforme… Cu..linaire donc !

A travers toutes les photos exposées cette année, pas de thématique, ni de titre, nous avons opté pour un fil conducteur : la beauté de l’image et l’histoire qu’elle véhicule.
Des histoires drôles, des histoires moins drôles, mais des réflexions, des interrogations, des polémiques et des débats que nous espérons constructifs et sains :
L’équilibre de nos architectures (avec la série de photos de Sophie BELLONI-VITOU), leur pérennité (en regardant les images de Dimitri BOURRIAU).
Le monde animal qui s’adapte aux grands froids (Dans l’univers « Nord et Blanc » de Gregory POL) et en immersion à l’intérieur des paysages en perpétuelle évolution (De Clément COUDEYRE) ? Ou encore l’humain qui doit s’adapter lui aussi, aux conditions de vies nouvelles (Avec le récit d’Emilien BUFFARD) ou faire face à l’enfer… (Dans le reportage d’Edouard Elias).
Comment se surpasser sportivement face aux éléments et défier des sommets à bout de bras (Ceux de Monica DALMASSO) ?
Comment se surpasser humainement et vivre malgré une société qui laisse dériver les « différents » dont nous admirons pourtant la beauté à travers les portraits de Lee JEFFRIES ?
Ne pas gaspiller et mieux valoriser nos déchets alimentaires… ? (Avec les fruits et légumes de Pauline DANIEL)
La clef est peut-être dans un monde décalé ? (Celui que nous propose Marta ROSSIGNOL) Ou dans un monde avec plus de place pour l’humour, la dérision ? (Comme l’univers des montages de John WILHELM) Ou bien encore un monde laissant transpirer un peu de poésie ? (Celle de Jonathan LHOIR et ses flamants roses)

J’aimerais également avoir une pensée pour notre invité d’honneur de 2020 : REZA, pour qui le présent ressemble hélas beaucoup trop à un passé qu’il espérait ne jamais revivre.

Enfin, je voudrais terminer sur une note positive, et comme justement nous expliquait REZA l’an dernier, l’avenir ce sont nos jeunes. Nous avons mis en place en 2020 ce Collectif Jeunes Espoirs qui permet à de jeunes talents locaux de s’exprimer à travers ce support magique qu’est la photographie.
Nous espérons simplement que cette initiative offrira des opportunités et suscitera des vocations dans le futur.
La première des leçons pour leur exposition : Quatre images pour exprimer une série, choisir c’est donc renoncer…

Je dis souvent qu’il n’y a pas de « mauvaises » photos, il y a des photos. Nous avons la chance aujourd’hui de pouvoir vivre avec des images tous les jours et surtout nous pouvons tout capter avec nos petits boîtiers numériques appelés sans doute à tort « téléphones » ! Bien entendu, l’appareil ne fait pas la photo, mais vous comprendrez bien que le support en reste la finalité. Un smartphone pourra largement combler vos amis de Facebook, mais plus difficilement des impressions grands formats.
Alors passez du temps devant les détails des photos exposées et imaginez la réflexion, le travail, et la passion qui anime tous ces artistes. Les photos ne sont pas le fruit d’un hasard, à de rares exceptions, mais bien l’objet d’attentions particulières, d’expérience et de maîtrise. Même celles d’un reportage ou d’un événement laissent transparaître des choix de cadrage, d’angle qui font souvent la différence entre une belle image et une grande photo. L’œil aguerrit sait où se placer, même si l’image passe, mais surtout il sait aussi renoncer !
Avant de laisser la parole à Roland MOREAU, Maire de Moncoutant-sur-Sèvre, je voudrais remercier ceux qui nous soutiennent, malgré des conditions encore difficiles cette année, un grand merci donc :
À la municipalité pour son aide financière, technique et humaine.
À la Région Nouvelle Aquitaine.
Au Département.
Aux nos mécènes et nos partenaires locaux.

Je vous remercie et vous propose de profiter encore jusqu’au 26 septembre de la chance que nous avons de pouvoir faire découvrir à nos amis et familles cette exposition européenne en plein air !
Merci à tous.
Stéphane POUPIN

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FESTIVAL PHOTO MONCOUTANT 2021

#20200904

REZA : Photographe et homme d'exception

09 septembre 2020 | Il existe au monde des hommes d'exception, et pour moi, REZA est de ceux-là. Photoreporter et humaniste il donne une dimension tellement profonde à ses photos que lorsqu'il en parle personne ne peut rester indifférent : Jusqu'au symbole de la date de la publication sur ce blog.

Vendredi 4 septembre 2020 : Devant des spectateurs attentifs et captifs Reza Deghati sait nous parler de ces peuples en souffrance avec ses mots simples et ses photos empreintes d'humanité. Avec douceur il parle de guerre et d'oppression. Jamais de haine envers les agresseurs, mais de l'espoir pour les délaissés d'un empire disparu et morcelé. Les Kurdes divisés restent unis dans ces regards, ces sourires et ces tortures montrés avec pudeur.
Merci Reza Deghati et sa discrète épouse Rachel Deghati Pouly pour ce témoignage digne et partagé avec nous ce soir là grâce au Festival photographique de Moncoutant-sur-Sèvre
J'ai eu le bonheur de partager avec lui quelques moments privilégiers et de le recevoir à la maison. Une simplicité, une gentillesse et une bienveillance pour cet homme d'une telle envergure, d'une telle stature internationale... Son passé de militant et de défenseur de l'humanité l'a conduit dans des prisons Iraquiennes où il a subit la torture... Et le voir découper sur ma planche les melons du repas en apréciant ma fine lame "Top-Chef" est simplement surréaliste!
Son regard averti et pédagogue lors de ses différentes interventions de ce week-end resteront pour tous un repère dans nos vies. A une main de Massoud...

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REZA

#20181102

RENCONTRES MUSICALES

02 novembre 2018 | Rencontres musicales... Sur un événement musical, la prise de vue photographique ne permet pas toujours de suivre la prestation artistique, tout du moins de l'apprécier à sa juste valeur :

Je m'explique. Absorbé par l'envie de trouver le bon cadrage, l'obsession de se trouver au bon endroit, de saisir la belle expression, le bel envol, je suis parfois sans oreilles. Les premières minutes sont souvent perturbées par des détails techniques, la bonne exposition, l'ouverture... Puis avec les premières notes et les débordements des fans il faut se faufiler devant la scène en essayant d'être le plus transparent possible pour tous. En festival, la lumière va varier pendant les concerts, particulièrement ceux qui entrent dans la nuit. Encore un paramètre qu'il faut intégrer pendant que la soirée se déroule.
Se sont toutes ces petites inquiétudes qui perturbent l'écoute détendue et empêchent parfois de "rentrer" dans la musique. Avec le temps, on acquière des automatismes, un sixième sens, qui vont permettre de passer une seconde étape et offrir alors un répit bienfaisant. C'est là que se mêlent spectacle et images. Si j'arrive à écouter, c'est que la prestation scénique des musiciens devient le conducteur de mes photos. Des moments magiques où l'évidence devient image, le son est raccord et le plaisir décuplé.
C'est simplement à la fin d'un concert que je vais savoir ! Et le plus souvent, même si le style musical, voire l'artiste (ou les artistes) me sont inconnus, la prestation et le retour du public va me procurer (ou pas) ce petit frisson de "bon moment" passé.
A travers trois festivals cette année 2018, j'ai découvert et apprécié une grande artiste de jazz américaine à Moncoutant "JJ Thames", un très grand groupe de rock "Les spams", et avec le dynamisme de 3 groupes dans une petite salle de Bressuire (Emeraude) un son différent; le hip hop. Oui, je le sais bien, il y avait du beau monde au festival de Cheffois avec Hyphen Hyphen, Léa Paci et 3 Cafés Gourmands, mais j'ai vraiment adoré les amis "Spams" avec leurs reprises originales. Un très grand moment à "La Bouillie à Sosso". Alors avant toutes choses, je remercie vivement tous ces musiciens, connu ou moins connus, les organisateurs et ceux qui me suivent à travers mes images, et me procure un réel bonheur lors de mes prises de vues.
L'objectif reste quand même très égoïste, puisque je recherche avant tout à me faire plaisir !

» Pour voir les images "La Bouilie à Sosso" Cheffois (85) Août 2018
» Pour voir les images Festival de Jazz "JJ Thames" Moncoutant (79) Juin 2018
» Pour voir les images "Hip Hop" Bressuire (79) Octobre 2018

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JJ Thames

#20180120

HAPPY APES O'CLOCK YEAR

20 janvier 2018 | Une bonne année à tous... Même si personne ne le sait mais c'est peut-être la dernière, alors qu'elle soit au moins pleine de belles choses à vivre, en attendant la suivante !

Pour ma part, je n'ai pas envie d'illustrer ce petit billet d'une classique image étoilée pleine de paillettes avec un gros chiffre dessus pour bien indiquer que nous sommes désormais en 2018. Je pense que ce fait n'a échappé à personne. J'ai juste envie de mettre en avant des gens découverts en 2016 et rencontrés en 2017 à trois reprises seulement. Mais j'ai adoré suivre leur parcours pendant quelques heures comme s'ils étaient des amis de longue date.
Apes O'Clock, ce groupe très breton par sa géolocalisation, mais très éclectique par sa musique m'a plongé littéralement dans un univers très intéressant en quelques notes, en quelques minutes. J'étais venu pour faire un "shooting" NACH à Cheffois au festival "La Bouillie à Sosso". En première partie de soirée, la prairie est encore baignée de soleil et les spectateurs très disparates sont peu nombreux devant la scène. Pourtant le groupe donne tout ce qu'il sait, les habits de scène et le maquillage laissent transparaitre un petit goût de "Orange mécanique" et le leader chanteur avec sa canne et son melon noir joue bien avec cette ressemblance. Les deux saxos et autre trombone dominent tandis le guitariste grimaçant s'évertue à transpercer de ses notes aigües et rapides le son cuivré.
Cette première rencontre fugitive me permet de leur proposer par la suite ma série d'images captées lors de ce festival. Je décide de les retrouver en février 2017 au son d'hiver's au festival "Lignerock" de St Christophe du Ligneron. La rencontre est chaleureuse, et je me retrouve à faire quelques images de la balance du groupe. Malheureusement un événement imprévu fera que le concert sera tout simplement annulé. Je me retrouve à diner avec eux et les autres groupes malheureux de ce festival avorté. C'est alors qu'ils me proposent de les retrouver à Daon pour le festival "Daon is not Dead" en avril.
Carton plein, je me retrouve envoûté (Voodoo Queen !) par leur musique et de leur jeu de scène. C'est un plaisir que de les entendre et de capter les images. Le public, nombreux dans cette grande salle, est venu principalement pour "Les Wampas", mais le partage avec le son des Apes O'Clock fait monter l'ambiance. Une troisième série de photos qui va me décider d'aller les rejoindre à Brûlain fin juillet pour un autre beau moment "En terres Brûlées". De nouveau invité, je me retrouve en coulisses à partager leurs angoisses avant de monter sur scène et leurs délires de musiciens une fois la machine sur les planches. Malgré l'heure très avancée de leur passage, le froid qui commence à perturber les cordes vocales, et la successions des dates et déplacements, ils vont encore tout donner à ce public très généreux.

Alors je voulais simplement les remercier ici de cette belle découverte, des bonnes ondes qu'ils dégagent et surtout de cette musique très variée, à mi-chemin entre du rock, du jazz et du reggae qu'ils distillent avec beaucoup de générosité. Cette musique qui les fait vivre et vibrer : Yo, Hugues, Arthur "Ours", Pierre Touf', Alex, Ben et Gaétan. Merci pour cette bonne année passée et à nous revoir je l'espère sur les routes de France!

» Pour en savoir plus www.apesoclock.com
» Pour voir les images "La Bouilie à Sosso" Cheffois (85) Août 2016
Pour voir les images La lignerock "Le son d'hiver's" St Christophe du Ligneron (85) Février 2017
» Pour voir les images "Daon is not dead" Daon (53) Avril 2017
» Pour voir les images "En terres brûlées" Brulain (79) Juillet 2017

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Apes O'Clock - Daon

#20171215

DROIT DES PHOTOGRAPHES

15 décembre 2017 | C'est à l'occasion d'un petit reportage entres amis que je me suis aperçu d'un détail très significatif de ce monde d'images numériques volatiles...

En effet, à la demande d'un ami organisateur d'un trail local pour une association, je me suis rendu bien volontiers dans le petit village voisin pour une série d'images. Pas question pour moi d'une rétribution, mais plutôt l'occasion de mettre en avant avec une belle image, les organisateurs de ce trail de décembre. Il fait un temps superbe et voilà que ce samedi matin de novembre, ils sont tous équipés de faux, de faucilles et même d'un taille-haie et autres instruments de torture pour la végétation envahissante... Je vous rassure, point de produits chimiques illicites.
Avec leurs tenus de sport et leurs outils, ils font une partie du parcours pour m'inviter à prendre mes photos sur une bosse particulièrement pentue. Après une bonne heure ensemble, le temps est venu de partager un petit verre et de rentrer à la maison exploiter au mieux mes images. Il était bien sûr convenu que je fournisse les photos nécessaires à la communication de l'événement via les réseaux sociaux habituels et la presse écrite locale.
J'ai donc fait passer les clichés numériques à mon ami le responsable qui devait faire le lien avec le journal. Et puis voilà l'affaire terminée. Le jour J je me rends sur place, le soleil n'était plus au rendez-vous ! Pluie et vent de la veille avaient laissé place à un froid glacial et étant moins courageux que les quelques 600 participants de ce trail magnifique, je me suis posté non loin de l'arrivée sur la dernière difficulté du parcours. Le franchissement d'une rivière avant la montée vers le contrôle final. Ces marathoniens et autres coureurs de semi et 13 km sont très courageux, et c'est souvent avec le sourire qu'il enroulent ces dernières dizaines de mètres.
De retour au chaud, commence mon marathon à moi. Moins épuisant tout de même, et surtout je l'étale sur plusieurs jours : Développer les centaines de photos pour en extraire les plus significatives. Puis alimenter un nouvel album en ligne. A la fin de la semaine, mon album est bouclé et en parcourant le facebook de l'association je me rends compte alors que le journaliste de presse n'a pas vraiment de scrupules...
En effet, il a publié son article fin novembre en prenant soin de découper ma signature sur la photo originale fournie, puis il a eu le culot de créditer la photo : organisateur. Lui, bien sûr il a crédité son travail de son nom bien visible, mais sans se donner la peine de citer sa source image. Un procédé illégal, bien entendu, mais surtout très discourtois et méprisant. Car sauf mention contraire, aucune image n'est libre de droits. Et ce n'est pas parce qu'elle se trouve sur internet qu'elle doit être utilisée à d'autres fins que celles prévues. A fortiori dans le cas qui m'intéresse, je n'ai pas cédé les droits, j'ai accepté de faire des photos gratuitement et avec grand plaisir, mais en retour il est normal de respecter mes droits d'auteur. Recadrer, et supprimer la signature est déjà une pratique très douteuse et complètement interdite sans autorisation, mais en plus ne pas créditer l'image...
Je vous laisse juge des habitudes de ce journaliste qui pour moi ne mérite pas que je le cite, mais qui ne respecte même pas la base déontologique de sa profession. Sans parler de la loi...

Pour finir, je me souviens de cette journaliste de France 3 qui m'a téléphoné en février dernier pour me demander mes photos en urgence pour son JT du soir. En effet, j'étais le seul à avoir des images de la balance d'un concert annulé à la dernière minute pour "alerte attentat". Et de s'étonner au téléphone car mes photos sur mon site étaient bloquées et elle ne pouvait pas les utiliser. Elle a tout de même eu la politesse de me rechercher, de me téléphoner et de me demander de lui fournir les photos. Le soir même mes images illustraient son reportage, avec les mentions de crédit qui vont avec ! Merci Eléonore DUPLAY (France TV).

» Pour voir les images de la préparation du Trail - Novembre 2017
» Pour voir les images du Trail Les Bosses de St Paul (79) Décembre 2017
» Pour voir les images du concert annulé La lignerock "Le son d'hiver's" St Christophe du Ligneron (85) Février 2017

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un jour une image

#20171118

AU BORD DE L'EAU

18 novembre 2017 | La semaine nous avait offert quelques belles gelées matinales avec les magnifiques lumières du soleil dès l'aube... Alors ce samedi matin, la sortie au bord des étangs s'annonçait prometteuse.

Une sortie photo sur le site des étangs de Pescalis. Déjà quelques matins qu’il fait le temps idéal pour des prises de vues au lever du jour. Un soleil très présent dès son réveil avec toute la gamme des rouges orangés, pourpres et jaunes en fin de « cuisson » ! Le froid associé à cet anticyclone offre une belle gelée matinale avec même d’épaisses couches de givre.
Mais c’est un peu moins confiant en regardant la météo la veille que je me couche. Et au petit jour, point de gelée, ni de brume et encore moins de soleil. La lumière est blafarde et rien ne laisse présager d’une sortie exceptionnelle. Je me rends quand même sur place et aborde un premier tour peu convaincant. Les étangs me sont familiers, et seuls quelques spots peuvent mériter des images intéressantes. Hélas, ce matin, les conditions sont très mauvaises pour espérer des photos qui sortent des sentiers battus.
Malgré tout, la promenade est toujours plaisante et me permet de faire la rencontre d’un groupe de photographes du club de Bressuire, venus aussi en voisin pour chasser l’aube à la fin de l’automne sur les étangs. Après quelques échanges et quelques pas ensemble, la matinée va se terminer autour de boissons chaudes et viennoiseries dans le gite voisin, réservé par le groupe pour cette sortie. Cette invitation spontanée permet de prolonger les discussions et enrichir encore un peu plus le cercle des amis photographes.

Au final, je vous livre ici les deux seules images qui me semblent les moins méritantes de se retrouver à la corbeille, parmi les dizaines shootées ce matin-là. Juste un petit moment de soleil timide pour changer la lumière l’espace de quelques minutes...

» Pour découvrir les images du club photo prises lors de cette journée : Regard Photo Bressuire

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